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Les exportations d’orge sont un peu plus dynamiques que prévu

Le 12 mars 2025, FranceAgriMer a révisé à la hausse de 200 000 tonnes sa prévision d'exportation d'orge françaises vers les pays tiers pour la campagne de 2024-2025.

Face à la demande de la Jordanie et des pays du Maghreb, FranceAgriMer a révisé à la hausse ses prévisions d’exportations d’orge française vers les pays tiers le 12 mars 2025. Elles restent néanmoins bien en deçà des chiffres de 2023-2024.

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À l’issue de son conseil spécialisé des grandes cultures du 12 mars 2025, FranceAgriMer a révisé à la hausse son estimation d’exportation d’orge pour la campagne de 2024-2025, à 5,0 millions de tonnes (+185 000 tonnes sur un mois).

« On observe des départs de bateaux d’exportations d’orges vers la Jordanie, qui importe assez irrégulièrement [des orges françaises], ainsi que vers les pays du Maghreb (Tunisie, Libye et Maroc) », précise Habasse Diagouraga, chargé d’études économiques sur les céréales, lors d’un point fait avec la presse tenu le même jour.

2,2 millions de tonnes

Ainsi, la prévision d’exportation d’orge à destination des pays tiers a été réévaluée à 2,2 millions de tonnes (+200 000 tonnes par rapport aux estimations de février). Les exportations vers les pays de l’Union européenne ont en revanche été légèrement révisées à la baisse (–15 000 tonnes, à 2,785 millions de tonnes).

Ces volumes marquent toutefois un net retrait par rapport à la campagne de 2023-2024 : –26 % au total (–42 % vers les pays tiers et –6 % vers l’Union européenne). Les échanges « ne sont pas très dynamiques », commente Habasse Diagouraga. En cumul entre juillet 2024 et janvier 2025, 2,534 millions de tonnes d’orge ont été exportées par l’Hexagone, contre 3,841 millions de tonnes sur la même période de la campagne précédente (–34 %).

Des prix mondiaux à la hausse

Les orges françaises ont regagné en compétitivité sur le marché mondial. Les cours ont en effet enregistré une légère hausse en France (+0,1 % sur un mois, à 231 $/t au 6 mars 2025 pour l’orge destinée à l’alimentation animale), alors que des progressions plus importantes ont été observées sur d’autres origines : +15,2 % en Argentine sur un mois à 235 $/t ; +2,2 % en mer Noire à 235 $/t. En Australie toutefois, ils sont en légère baisse (–0,8 % à 230 $/t).

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